Quand j’ai commencé à m’intéresser à l’exploration, ce château m’attirait pour son côté architecturale mystique et me faisait penser au château de blanche Neige. Ma visite date de 2013. J'ai constaté avec tristesse qu'il ne restait presque rien, tout est chaos et désolation. Le plancher en manquant aux étages, le marbre de l'escalier a été pillé et la mérule est bien présente. Je l'ai visité une seule fois et la visite fut courte mais le garde assez sympa de nous laisser partir sans trop d’histoire.
Son histoire (source Wikipedia )
Lors de la Révolution française, le comte de Liedekerke-Beaufort est chassé de son château familial de Vêves. Il se réfugie dans une ferme près de Celles. Dès que la Révolution perd de son souffle, les Ragaillardis, descendants du comte, transforment la ferme en un château avec l'aide de l'architecte anglais Edward Milner. C'est l'architecte français Pelchner qui fait ériger la tour centrale en 1903 et termine les travaux en 1907. Il devient dès lors, la résidence d'été de la famille Liedekerke-Beaufort.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il est brièvement occupé par les troupes allemandes.
En 1950, il devient un centre de vacances pour les enfants des employés de la SNCB. À la suite d'un incendie et à cause de la présence de la mérule, le château est abandonné en 1991.
En 2011, il sert de décors de prison lugubre pour le film Dead Man Talking de Patrick Ridremont sorti en 2012.
Fin 2013, le comte de Liedekerke-Beaufort demande un permis de démolition pour le château, officiellement en raison des risques pour la sécurité des personnes qui le visitent2. La commune de Houyet et la Région wallonne envisagent d'accorder le permis, à moins qu'une alternative crédible ne soit trouvée rapidement3. Toutefois, de nombreuses personnes se sont mobilisées pour empêcher que la bâtisse ne soit démolie3.
Le 6 février 2014, le ministre Carlo Di Antonio inscrit le château sur la liste de sauvegarde du patrimoine wallon, donnant un sursis d'un an maximum pendant lequel l'administration wallonne doit déterminer si le château vaut la peine d'être classé. Des investisseurs privés montrent également de l'intérêt4.
Le 30 septembre 2014, le ministre Maxime Prévot décide de ne pas classer le monument5. Ce choix est bien accueilli par l'association Aresno5 (association pour la restauration et la sauvegarde de Noisy), un classement augmentant significativement les contraintes et donc les coûts d'une éventuelle réhabilitation, estimés à 20 000 000 € à 25 000 000 € pour une restauration parfaitement à l'identique5. Un groupe belgo-luxembourgeois aurait fait une offre de 4 000 000 € pour pouvoir en faire un hôtel-restaurant5. Un autre groupe proposerait d'investir entre 10 000 000 € et 15 000 000 € pour un autre projet5.
Le permis de démolir est délivré en juillet 2015, cependant en mars 2016 la démolition n’avait toujours pas commencé, le propriétaire étudiant toujours les offres de démolition de différentes sociétés6.
UPDATE : October 2016 • Malheureusement, malgré l’effort de le préserver et faute de parrainage, le démantèlement du château a débuté le 31 octobre 2016.
RIP Lady